
Tout en contraste, l’année 2005 est celle des échecs et des remises en cause. En début d’année, tout semble sous contrôle ; la présidence du très expérimenté premier ministre luxembourgeois, M. Jean-Claude Juncker, se penche sur trois grands chantiers : l’aménagement du pacte de stabilité et de croissance, la révision de la stratégie de Lisbonne, et la recherche d’un accord politique sur les perspectives financières 2007-2013. Trois dossiers importants venant compléter les avancées de 2004, mais qui se voient bousculés par l’actualité politique. Fin mai, puis début juin, deux référendums nationaux (France, Pays-Bas) sur le projet de traité constitutionnel européen font basculer les débats et provoquer un violent courant d’air dans la maison européenne, faisant claquer portes et fenêtres.