ILO.jpg

Le 8 juin, l'Organisation internationale du travail (OIT) a accepté de rédiger un traité international pour protéger les travailleurs contre le harcèlement sexuel et la violence au travail.

En conclusion de leur réunion annuelle à Genève, les membres de l'OIT ont convenu de la nécessité d'"adopter des normes sur la violence et le harcèlement dans le monde du travail". "Ces normes devraient prendre la forme d'une convention", annonce l'OIT dans un texte adopté le 8 juin.

L'organisation onusienne a convenu que le traité ferait l'objet d'un débat et d'un vote lors de sa conférence annuelle de 2019.

Bien que l'accord final sur la nouvelle convention de l'OIT ne soit pas attendu avant juin prochain, les membres ont convenu que le traité devrait viser à prévenir "une série de comportements et de pratiques inacceptables, ou des menaces de tels comportements et pratiques ".

Le texte devrait cibler les comportements "susceptibles d'entraîner des préjudices physiques, psychologiques, sexuels ou économiques ".

Chaque État qui ratifiera le texte devra reconnaître "le droit à un monde du travail exempt de violence et de harcèlement".

Ils devront veiller à ce que leur législation nationale interdise toutes les formes de violence et de harcèlement au travail, établir et renforcer les mécanismes d'application et de contrôle, prévoir des sanctions et garantir des recours et un soutien aux victimes, entre autres mesures.

Source : AFP